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On parle de maladie professionnelle dès lors que celle-ci est liée directement au travail de la personne. Le travailleur se trouvant ainsi exposé à des risques physiques, chimiques ou biologiques ou alors, ses conditions de travail peuvent également générer cet état. Malheureusement, force est de constater – et ce comme de nombreux métiers – les professionnels du BTP sont fortement touchés par ces maladies. Qui plus est, pour faire reconnaître cette affection d’origine professionnelle cela n’est pas toujours chose aisée, et on peut ainsi avoir recours à un comité spécifique. Intéressons-nous ici à ces maladies professionnelles plus spécifiquement dans le domaine du BTP et voyons leur nature, leur possible reconnaissance et si des précautions peuvent être adoptées. Bonne lecture !

1/De quelle nature sont-elles ?

Il faut ici dissocier ce que l’on appelle les accidents du travail, survenus dans le cadre professionnel du salarié des maladies. Celles-ci sont plus délicates à faire reconnaître et doivent figurer dans l’un des tableaux des maladies professionnelles. Sur le site de l’INRS (Institut national de la recherche et de la sécurité) on accède à ces tableaux auxquels on peut se référer via un moteur de recherche :

En renseignant la maladie, la partie du corps concerné, le moteur de recherche nous renvoie au tableau associé. Un moyen simple et efficace pour trouver les éléments recherchés. Source : http://www.inrs.fr/publications/bdd/mp.html

Par exemple, le tableau 98 s’intitule “Manutention manuelle des charges lourdes – Affections chroniques du rachis lombaire provoquées par la manutention manuelle de charges lourdes” et au-delà de la désignation de la maladie, il liste les travaux susceptibles de provoquer cette maladie.

Dans le domaine du bâtiment, parmi les affections les plus courantes on trouve ce que l’on appelle les TMS (Troubles musculo-squelettiques) – qui représente d’une manière globale, une des maladies les plus répandues en France – qui ont l’habitude de se manifester avec le port de charges lourdes et les maladies liées à l’amiante. De plus en plus, on trouve également des cas de syndrome d’épuisement professionnel, communément appelé burn-out. Ces dernières ne sont donc pas réservées à des catégories professionnelles, que l’on imagine plutôt travailler dans des bureaux.

Les TMS se manifestent au niveau des muscles, des tendons et des nerfs des membres et de la colonne vertébrale.

2/Comment faire reconnaître une maladie professionnelle ?

Si la maladie ne figure pas dans un des tableaux (c’est le cas des maladies dites d’origine psychique dont on parlait précédemment) il faudra que l’affection soit reconnue d’origine professionnelle selon une procédure spécifique.

Celle-ci doit entraîner une incapacité permanente d’un taux d’au moins 25% et si elle ne peut pas être réalisée car l’état du travailleur n’est pas stabilisé, il faudra effectuer une expertise médicale.

C’est le Comité régional de reconnaissance des maladies professionnelles (CRRMP) qui statuera sur le caractère professionnel de l’affection, dans le cas où elle n’est pas recensée dans un des nombreux tableaux dans lesquels, il faut malgré tout préciser, figurent la majorité des troubles observés dans le domaine du BTP. Ce qui est rassurant et encourageant pour l’ensemble des professionnels du bâtiment.

La reconnaissance du caractère professionnel d’une maladie est indispensable pour permettre au travailleur l’ouverture de droit à différentes prestations et à une protection contre le licenciement, notamment en cas d’inaptitude.

Source : Les accidents du travail et maladies professionnelles https://www.ameli.fr/rhone/entreprise/sante-travail/votre-secteur/batiment-travaux-publics/chiffres-cles

3/Des précautions à connaître et à adopter

On a l’habitude de dire “mieux vaut prévenir que guérir”. Formulation qui prend ici tout son sens puisque du point de vue du travailleur ou de l’employeur, mieux vaut permettre au professionnel du bâtiment d’exercer son métier dans les meilleures conditions qu’il soit et ce, afin de le protéger et de le prémunir de tout accident du travail ou maladie professionnelle.

Ainsi, chez Préfabéton, nos Poutrelles KASPALDO® et THERMOBLOK® Réunion représentent de parfaits exemples de notre volonté à limiter les risques de maladies professionnelles. En réduisant leur poids et en facilitant leur manipulation, nous travaillons aux côtés des professionnels et nous nous engageons quotidiennement à faciliter leur quotidien.

La maladie professionnelle n’est donc pas une fatalité et une bonne conduite, appliquée au quotidien peut permettre d’éviter tout trouble.

 

En conclusion, les maladies professionnelles concernent les professions du BTP, que ce soit à travers les maladies liées aux TMS, à l’amiante ou dans une plus moindre mesure, au syndrome d’épuisement professionnel. Ces affections peuvent être reconnues, soignées, prises en charge pour permettre à tout travailleur de pallier cet état et de le surmonter. Des précautions peuvent également réduire les problèmes rencontrés sur le terrain.

Pour plus d’information concernant nos produits, n’hésitez pas à nous consulter pour obtenir notre checklist spéciale sécurité sur les chantiers.